Le souffle du temps a effacé ma mémoire
Aux souvenirs ordonnant la mise au placard
La fleur fermée de mon cœur
Epuise en son nectar la saveur
Aimer ou pas n’est plus un souci
Le corps et l’âme restent en vie
Le néant terrasse mon ardeur d’antan.
Une flamme d’amour a frôlé mes vingt ans. ©
Mon roi, ma flamme, ma vie
Que n’êtes vous venu
D’une terre inconnue
Pour conquérir mon esprit
Mon roi, mon cœur, mon épée
Que ne pourrais-je oublier
Toutes ces nuits à vos côtés
Mon allégeance envers vous est scellée
Mon roi, mon sang, ma fierté
Que votre couronne me guide
Vers une seconde éternité
Qu’elle me préserve du vide
Mon roi, mon seigneur, mon ami
Que m’importe de mourir aujourd’hui
Mon armure fut votre douceur
A vos côtés j’aurais goûté au bonheur ©
(inspiré par « Galadriel’s Mirror »)
Aller au lointain sanctuaire
Où le secret des pierres
Guérit tous les mystères
Dans les pas de la sorcière
Longs cils d’ébène
Sur joue de porcelaine
Cœur de païenne
Dans son doux sillage
Envoûte et entraîne
Les âmes de passage
Clos le mauvais œil
Parle à ce qu’elle cueille
Le soupirant de malheur
Brûle au bûcher de son cœur
Chevelure à la plume du corbeau empreinte
Potion de brume et voile de clarté
Étendue où les larmes suintent
Sur son autel illuminé
Drogues apaisantes
Onguents guérisseurs
Mitonne la douceur
En un chaudron de douleur
Connaît les couleurs de l’esprit
Et la chaleur des rêves
S’échappe et s’enfuit
Une prière qui s’achève
Disparaît en chimère
Secrète sorcière
Dans le refuge de l’ombre
Au cercle sacré
S’élèvent en nombre
Les arabesques auréolées
Baignant dans l’alchimie secrète
Et le mystère des amulettes
Sait où se cache l’hellébore
Se préserve du cri de la mandragore
Amoureuse du Chêne
De son ombrage ami
À l’écorce elle enchaine
Les liens de sa vie
Démons prisonniers
De ses flacons scellés
Couleurs de tempête
Sur son sein portés
Seront unique conquêtes
Médaillons d’éternité
Couleur du mal n’est point le noir
À nos vies filées des moires
Se tisse l’étoffe de lumière
Et le manteau de la sorcière
Faiseuse de mirages
D’un jardin sans rivage
Ses charmes en breuvage
Aux roses sans âge
Nuque habillée d’encens en volutes
Au pli de la cape se cache la flûte
Aux jeu de la lune et des étoiles ivres
Danse pieds nus impossible à suivre
Grimoire enluminé de glace
À l’incantation le mot trépasse
Métamorphose des perles d’eau
Douce rosée son seul joyaux
Cherche un éclat de ciel
A dépoussiérer son regard
Espoir d’être plus belle
Sans ravir le miroir
Se tient sur l’écueil sous le vent
De tous les mondes à la frontière
Au seuil des portes du temps
La silhouette de la sorcière ©
Montres moi ta beauté et ton inaccessible liberté
je voudrais tant t’accompagner
Voler parmi les nuages, ouvrir mes ailes
Étreindre le ciel
voir plus haut dans l’atmosphère
contempler la courbure de la terre
Doux cygne majesté des cieux
Force imperturbable
il est un voyage que tu connais, que j’ignore
me conterais-tu le long périple vers le Nord
ton chant qui résonne au frileux brouillard
sur la forêt sonne le grand départ
et frappent l’eau par milliers
se rejoignent pour se guider
je me couche en ton plumage
et battent les orages
insensible aux tempêtes
tu poursuis la quête
de la terre promise
des contrées conquises
par ton cœur et ta mémoire
inévitable ta trajectoire
M’élever à la seule force de mon esprit
jouir d’une ivresse infinie
Se laisser tomber, gouter le vide
Frôler la mort, toujours plus avide
Défier le vent
Se jouer des courants
Et planer
se laisser porter
Abandonner le délicieux vertige
Haut le coeur n’est que vestige
Tout là-haut aller plus vite, plus loin
Oublier qui je suis au petit matin
Embrasser le monde
épouser la liesse
Mon âme vagabonde
apprend vôtre noblesse
Que j’envie ton échappée
cette fuite sans jamais douter
partir loin, migrer
survivre, s’envoler
sans moi tu partiras
et je resterai t’attendre là
vivant je t’ai rencontré
libre je vais te retrouver ©
Que de force, que d’ombre
Dans ton âme, dans tes yeux.
Quel est le nom qui sombre
En cette eau de vagues bleues?
Alcool et vapeurs de l’esprit
L’étau qui empoigne ma vie
Une main inconnue saisi mon corps
Malgré moi, j’en demande encore
Danger d’une étoile étrange
A cent lieues de la mienne.
Oubli de tout ce qui change
Attirance perverse de la peine
Nostalgie inutile et si bonne
J’allonge mes bras vers toi
Sans connaître, je me donne
Tu me sauves si tu ne me perds pas.
Moi
Petite poussière d’étoile
Je te demande à toi Univers
Mon père, de bien vouloir m’entendre
Et d’exaucer mes souhaits
Moi
Petite poussière d’étoile
Je suis née et suis
Comme tout ce qui respire
Autour de moi
Moi
Petite poussière d’étoile
Je ne paraît rien
Mais suis l’infime particule
Du grand Tout
Moi
Petite poussière d’étoile
Je brulerai à ma mort
Pour revenir nourrir le monde
Comme il m’a nourrie
Moi
Petite poussière d’étoile
Je reviendrai à la Vie
Parcourant rivières et fleuves
Jusqu’à l’Océan immense
Moi
Petite poussière d’étoile
Venue d’un grand feu du ciel
Je me disperserai à travers le Monde
Pour finalement ne jamais disparaître
Moi
Petite poussière d’étoile
Je repartirai d’où je suis venue
À travers l’espace et les âmes
Et devenir à jamais immortelle
Un Renard s’en vient
Passant les blés sous le vent
Déjoue les liens
Que tout homme lui tend
Oh parles moi
Et guides mes pas
Esprit sacré des bois
Ou mon âme se perdra
Croiser son chemin
Par son regard vigilant
Vers mon destin
Il me mènera confiant
Oh parles moi
Et guides mes pas
Esprit sacré des bois
Ou mon âme se perdra
Le courage me tient
Je passerai le torrent
Comme les lutins
Sur la pierre du temps
Oh parles moi
Et guides mes pas
Esprit sacré des bois
Ou mon âme se perdra
Oh parles moi
Et guides mes pas
Esprit sacré des bois
Ou son âme me perdra ©
Un oiseau s’est posé sur un Chêne
Il y cherchait le doux repos sous son ombrage
Saurais tu me soulager de ma peine
Pour réjouir mon cœur et mon plumage
Tendre ami du ciel
Ton chagrin est éphémère
Comme la rosée qui perle
Et radieux tu reprendra les airs
Un oiseau s’est posé sur un Chêne
Il y cherchait le doux repos sous son ombrage
Saurais tu me soulager de ma peine
Pour réjouir mon cœur et mon plumage
Il y a des tempêtes
Nous arrachent ce que l’on aime
Malgré tout moi je reste
Et ton histoire sera mon poème
J’ai peu de choses à t’offrir
Qu’un bout de force en partage
Te quitte le poids de souffrir
Léger tu reprends ton voyage
Un oiseau s’est posé sur un Chêne
Il y cherchait le doux repos sous son ombrage
Il y a enfin soulagé sa peine
Et réjoui son cœur et son plumage ©
J’ai rejoins le cœur du cercle des fées
Mélodie cristalline
J’ai savouré la rosée sous mes pieds
Et la valse des Ondines
Jusqu’au fond des bois
S’effaceront mes pas
La complainte du vent
Et l’absence du temps
J’ai suivi les Fées jusque dans leur ronde
Sans jamais me faire voir
J’ai suivi le crépuscule de l’onde
Seul secret de mémoire
Dans l’antre des chimères
Jusqu’où l’on se perd
Et dans l(e) bois d’argent
L’empreinte du serpent
J’ai rejoins le cœur du cercle des fées
Mélodie cristalline
J’ai savouré la rosée sous mes pieds
Et la valse des Ondines
Sans une seule parole fausse
J’aurais inversé mes chausses
Mais je ne suis jamais revenue
En Faërie me suis perdue
J’ai rejoins le cœur du cercle des fées… ©
De douces nuits nous en auront d’autres
Autant que nous voudrons nous aimer
De toute ma vie je serai vôtre
Duissiez vous être absent des années
Et votre main posée sous la mienne
Union céleste aux regard du vent
Que notre alliance ne soit que païenne
Vos yeux sincères me sont suffisants
De douces nuits nous en auront d’autres
Patient, l’Amour qui nous est donné
Mon cœur réjoui qu’il soit enfin nôtre
S’ouvre à l’espoir de le couronner
À présent vous êtes loin mon amant
Et je maudis ce vilain tourment
Que seul mon esprit s’en va combattant
Repousser jusqu’au prochain printemps
De mon corps vous ne serez point banni
L’éternité tient dans un soupir
Au pied des tours, les roses auront fleuri
Votre retour viendra me ravir
De douces nuits nous en auront d’autres
Autant que nous voudrons nous aimer
De toute ma vie je serai vôtre
Duissiez vous être absent des années
De douces nuits nous en auront d’autres
Patient, l’Amour qui nous est donné
Mon cœur réjoui qu’il soit enfin nôtre
S’ouvre à l’espoir de le couronner
De douces nuits nous en auront d’autres… ©
MY RAINBOW GIRL
CHAQUE COULEUR QUE TU APPORTES
DANS MA VIE
EST UNE NOTE QUI S’ACCROCHE À LA PORTÉE
DE MON COEUR
DANS LES BULLES D’AMOUR QUE TU CRÉES,
JE ME SENS PROTÉGÉ
TOUTES LES PLANÈTES QUI TOURNENT AVEC LA NÔTRE
LAQUELLE HABITES-TU ?
AVEC TOI
MY RAINBOW GIRL
CHAQUE COULEUR QUE TU APPORTES
DANS MA VIE
EST UNE NOTE QUI S’ACCROCHE À LA PORTÉE
DE MON COEUR
TES LUMIÈRES ÉCLATANTES DE LUNE ET SOLEIL
ME REPOSENT
TU CONTES DES HISTOIRES DE FÉES QUI M’ENTRÂINENT
PLUS LOIN QUE SEPT LIEUES
AVEC TOI
DANS TES CHANTS CLAIRS QUI RÉSONNENT, JE M’ÉVADE
DANS TOUS LES CIELS
LES MIROIRS DE SORCIÈRES ASSURENT PLUS DE
SEPT ANS DE BONHEUR
AVEC TOI
MY RAINBOW GIRL
CHAQUE COULEUR QUE TU APPORTES
DANS MA VIE
EST UNE NOTE QUI S’ACCROCHE À LA PORTÉE
DE MON COEUR
EST UNE NOTE QUI S’ACCROCHE À LA PORTÉE
… DE MON COEUR … ©
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
BIEN IGNORANT DU TEMPS DES LABOURS
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
VENU CHANTER POUR LA COUR D’AMOUR
SE FAISAIT REMPLAÇANT JUSQU’AU PETIT JOUR
LE SEIGNEUR ÉTANT ABSENT DE SES TOURS
LEURS SI DOUX ATTRAITS CACHÉS SOUS DU VELOURS
SES DAMES LE COURTISAIENT SANS DÉTOUR
TOUTES JOUVENCELLES EN GRAND MAL D’AMOUR
RASSEMBLÉES POUR L’ÉCOUTER TOUT AUTOUR
PRÊTES À LUI DÉVOILER LEURS PLUS BEAUX ATOURS
MAIS À LEURS APPÂTS IL RESTAIT SOURD
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
BIEN IGNORANT DU TEMPS DES LABOURS
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
VENU CHANTER POUR LA COUR D’AMOUR
DU HAUT DE SA BELLE MONTURE
MONSEIGNEUR GALOPAIT, GALOPAIT DANS LES CHAMPS
MUNI DE SA GRANDE ARMURE
DE SON ÉPÉE IL TRANSPERÇAIT LE VENT
GRAVISSANT LA MURAILLE
PARTI POUR LONGTEMPS
POURSUIVI DE LEURS AVANCES IL FUIT, IL COURT
REPOUSSE LEURS ASSAUTS SANS PLUS DE BRAVOURE
ELLES RÉCLAMENT TOUJOURS PLUS DE COUPS DE TAMBOUR
LES DOUVES DEVINRENT SON DERNIER RECOURS
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
BIEN IGNORANT DU TEMPS DES LABOURS
QUAND VENAIT AU CHÂTEAU LE TROUBADOUR
VENU CHANTER POUR LA COUR D’AMOUR
SES DAMES LE COURTISAIENT SANS DÉTOUR
MAIS À LEURS APPÂTS IL RESTAIT SOURD
LES DOUVES DEVINRENT SON DERNIER RECOURS
VENU CHANTER POUR LA COUR D’AMOUR
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tous quitté
Ad vitam aeternam
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tout quitté
Pas de ramdam
Sans faire le moindre bruit
Il a laissé les portes ouvertes
Elle a abandonné son jardin ses roses et ses soucis
Il a manqué ses rendez-vous
Elle a cédé sa chambre déserte
Ils ont lâché toutes les clés, et faussé compagnie aux verrous
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tous quitté
Ad vitam aeternam
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tout quitté
Pas de ramdam
Il est parti sans raccrocher
Elle s’est échappée sans chaussures
Ils ont laissé tomber les vieilles histoires pour mieux se retrouver
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tous quitté
Ad vitam aeternam
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tout quitté
Pas de ramdam
Soudain disparaître
S’envoler, Sortir
Sans fermer fenêtres
Ne pas revenir
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tous quitté
Ad vitam aeternam
Ils ont tout quitté
Pour être ensemble
Ils ont tout quitté
Pas de ramdam
Ils ont tout quitté… ©